Femmes photographes, une sous-exposition manifeste
Sortie en kiosque le 26 juin 2017
Fisheye Hors-Série
210 x 300 mm
68 pages
Français
Photo de couverture :
© Megan Doherty
En stock
4,90€
Femmes photographes, une sous-exposition manifeste
Les femmes photographes sont partout : dans la mode, le photojournalisme, la photo documentaire, les approches plasticiennes… Pourtant, quand on y regarde de plus près, quand on commence à les compter, dans les festivals, les expositions, les publications, les prix, sur le marché de l’art, la parité n’est pas au rendez-vous, et même bien pire que cela.
Quand nous avons commencé à enquêter sur cette question, les chiffres nous ont étonnés, et nous avons décidé de leur donner une large place dans ce hors-série. Parce que les impressions diffuses que l’on peut avoir ont besoin de faits indiscutables pour lever toute ambiguïté. On lira aussi avec des témoignages de femmes que la situation est encore difficile pour nombre d’entre elles, même si les prises de position de certains acteurs de la photo donnent l’impression que les choses commencent à bouger. Un sentiment perceptible à l’étranger, comme le soulignent les dernières publications d’Aperture et du British Journal of Photography consacrées au féminisme. Ou dans nos échanges quotidiens avec des femmes qui revendiquent une égalité de traitement pour être perçues avant tout comme photographes.
Ce qui était à l’origine un dossier s’est transformé, au cours des discussions, en hors-série. Toute la rédaction de Fisheye, principalement féminine, et les collaboratrices extérieures se sont mobilisées pour mener à bien ce numéro. Nous n’avons pas ici la prétention de faire le tour de la question, ni de donner de leçon à quiconque, mais nous pensons qu’une prise de conscience est aujourd’hui nécessaire pour que les choses changent. C’est tout le sens de ce numéro. Un numéro précédé d’un manifeste qui dresse un état des lieux et revendique des changements concrets. C’est à vous désormais de vous en emparer en le diffusant, en débattant de cette question et en faisant bouger les choses à votre niveau. La réponse n’est pas unique, elle est collective, elle est quotidienne, elle est pérenne, et elle est structurelle. Désormais, nous ne pourrons plus dire « je ne savais pas ».