Fisheye Magazine #7

Sortie en kiosque en juillet 2014
Bimestriel

210 x 300 mm
124 pages
Français

Photo de couverture :
© Luke Byrne

Rupture de stock

4,90

Bordel, un an déjà !

La question revient sans cesse au sein de notre petite rédaction. Sommes-nous un magazine de photo qui parle de thèmes sociétaux ou sommes-nous un titre de société qui utilise principalement la photo comme vecteur de médiation ? Matthieu, notre directeur artistique, prône le fait que nous devons être davantage un magazine généraliste et nous détacher de la photo. Il n’a pas tort, car la vocation même de Fisheye est de raconter des histoires, de surprendre et d’informer en partant de la photo et des photographes. Depuis un an et désormais 7 numéros, nous prenons un pied incroyable à prendre des chemins de traverse pour évoquer des thèmes qui nous sont chers. Mais notre matière première, le terreau de nos récits se trouve bien dans ce travail insensé réalisé par les photographes. Et quand on dit photographe, on parle de ceux qui donnent du sens à leurs clichés qui réfléchissent autant la forme que le fond. En résumé, des auteurs qui expriment une vérité ou un sentiment en images. Devant le flux ininterrompu des photos, un auteur doit défendre un point de vue ou soulever un récit que personne n’avait vu s’il veut émerger. Les photographes sont de fins limiers, ils trouvent toujours ce qu’on voudrait cacher. Dans cette définition, Fisheye n’a plus à faire le choix entre la photo et les histoires. Nous trouvons une voix médiante qui forge notre identité. « – Tu lis quoi ? – Fisheye ! – C’est une revue de photo ? – Oui, mais bon c’est assez différent, tu vois. – Non, je ne vois pas, mais ça a l’air cool. » Si la forme globale est trop disparate pour entrer dans une case, chaque article qui compose Fisheye est pensé pour passer un bon moment. On revient toujours au plaisir, mais, sans lui, rien de vrai ne sortirait de ces pages. Votre fidélité et le souffle chaud de vos encouragements et de vos déceptions sur notre nuque nous poussent à faire mieux, à vous surprendre, à chercher les pépites. Pour cette énergie que vous nous donnez, on voulait vous dire merci. Trouver des lecteurs qui kiffent un magazine non identifié, ce n’était pas gagné. Et a priori, tant que nous serons dans cette quête d’identité, ce sera la manière de ne pas se perdre en chemin.

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